47% de réussite aux concours
52 écoles culturelles sont partenaires des programmes de Culture & Diversité. On retrouve notamment l’École du Louvre, spécialisée dans l’histoire de l’art et la première à s’être engagée avec la fondation, la Fémis, qui forme aux métiers du cinéma ou encore l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Mais aussi des écoles d’art et de design, d’architecture, de journalisme, d’art dramatique. La majorité sont accessibles directement après le bac. Or, elles sont peu ou mal connues des jeunes de milieux modestes. « C’est pourquoi on a identifié un réseau de collèges et lycées partenaires où les professeurs des disciplines artistiques et culturelles informent les élèves sur ces écoles. Le but est de leur faire connaître et leur montrer qu’ils y ont toute leur place », souligne Eléonore de Lacharrière.
Les plus motivés à intégrer ces structures culturelles sont invités par la fondation à participer à un stage. Leur durée varie de quelques jours à plusieurs semaines par an en fonction des écoles. Mais tous partagent la même finalité : aider les élèves à préparer le concours d’entrée. Le taux de réussite des jeunes ayant suivi le stage est d’ailleurs bien plus élevé que la moyenne nationale : 27,8% par exemple pour l’école du Louvre, contre 19,4% de façon générale. C’est même 60,2% pour les écoles d’architecture (36,8% au niveau national). Au total, tous programmes confondus, 2 142 élèves se sont présentés aux concours des grandes écoles de la Culture depuis 2006 avec le soutien de la fondation. 1 014 ont décroché leur place, soit 47% de réussite.
Un accompagnement sur le long terme
Une fois admis, Culture & Diversité ne laisse pas ces jeunes seuls dans la nature. « On les accompagne ensuite financièrement en leur octroyant des bourses d’étude, au logement, à l’achat de matériel. L’idée est de créer les conditions les plus favorables possibles pour que chacun puisse réussir son cursus », indique la déléguée générale. Et lorsque les études touchent à leur fin, la fondation est encore là pour épauler les jeunes à entrer dans la vie active. Elle les assiste aussi bien dans leur recherche de stage que d’emploi. « On reste en contact avec eux généralement entre cinq et dix ans après l’obtention de leur diplôme », glisse Eléonore de Lacharrière. Un suivi et un accompagnement entièrement gratuits, de la première jusqu’à la dernière année.
Pour intégrer un des programmes de la fondation en classe de terminale, il faut être inscrit dans un établissement scolaire partenaire et être boursier (ou équivalent). Pour en profiter en études supérieures, la seule condition est alors d’être boursier. Il suffit de suivre la fondation sur son site internet ou ses réseaux sociaux pour être informé des appels à candidature et tenter de rejoindre un de ses programmes d’accompagnement.