Une bonne hygiène de vie
Sa « petite sœur » souffre depuis quelques jours de démangeaisons. Mais impossible pour Sonia de payer une consultation. Pour Fabrice Scaliero, vétérinaire à Nice, la solution pour maîtriser son budget est encore de prévenir et de veiller à la bonne hygiène de son animal. « Il faut arrêter avec les idées reçues. Laver son animal ne favorisera aucune maladie dermatologique. Bien au contraire, le laver régulièrement le gardera en meilleure santé et réduira vos visites chez le vétérinaire ». Toutefois, elles sont parfois incontournables.
Frapper aux bonnes portes
Il est alors possible se rendre dans l’une des 4 écoles vétérinaires (Maisons-Alfort, Toulouse, Nantes et Lyon) de France. A la clé, des économies pouvant atteindre 70 % par rapport à une clinique privée, pour une qualité de soins équivalente (les étudiants sont supervisés par des vétérinaires confirmés). Seul hic : il lui faudra patienter parfois de longues heures avant d’entrer en consultation. C’est aussi le cas des dispensaires de la Fondation Assistance aux Animaux, à Paris, Bordeaux, Marseille, Nice et Toulon, qui proposent des consultations tous les après-midis sans rendez-vous. Si vous voulez avoir une chance de passer, mieux vaut arriver dans les premiers… Toutes sortes de soins sont pratiqués : radios, vaccinations, tatouages, et même opérations, celles-ci sur rendez-vous. Les prix sont adaptés aux moyens de chacun. Le coût de revient de tous les soins est communiqué aux visiteurs, qui participent à hauteur de leurs moyens. C’est même gratuit pour ceux qui ne le peuvent pas (minima sociaux, allocation de fin de droits au chômage…), à condition de justifier de leur situation. C’est aussi le mode de fonctionnement des 12 dispensaires de la SPA répartis sur le territoire, qui demandent une simple participation aux frais de fonctionnement.