Les conditions d’accès à la banque Solidaire de l’Équipement
Trois conditions sont requises pour profiter de ce dispositif. Il faut :
- avoir accédé à un logement autonome après des hébergements précaires situé sur un territoire où se trouve une antenne de la BSE,
- y être entré depuis trois mois au maximum,
- être orienté par un travailleur social.
Dans un premier temps, le travailleur social définit les besoins prioritaires de la personne accompagnée et le budget qu’elle peut dégager pour ses achats. Il prend ensuite un premier rendez-vous avec le « client-bénéficiaire » dans l’un des appartements témoins de la BSE. Le travailleur social l’accompagne à ce rendez-vous. « Notre arrivée dans ce nouvel appartement a été rapide et inattendue. Après avoir dû quitter notre ancien logement et un séjour d’un an chez des parents, nous n’avions presque rien. Lorsque nous avons découvert la BSE, nous avons été étonnés d’y découvrir des produits neufs et d’y recevoir un vrai accompagnement de la part des conseillers-vendeurs. Grâce aux économies réalisées, nous avons également pu compléter avec des achats de seconde main. Aujourd’hui, on peut dire qu’on est vraiment chez nous ! », témoigne Bilal.
Un panier moyen de 230 €
À Lille, Aubervilliers, Lyon, Toulouse ou Paris, les appartements témoins sont équipés de petit électroménager, mais aussi de vaisselle, de mobilier (canapé, lit, table, chaises…) que le client-bénéficiaire peut étudier sous toutes les coutures et proposés à des prix solidaires. Les achats peuvent être répartis en trois rendez-vous sur 6 mois pour étaler les dépenses et permettre aux clients-bénéficiaires de s’approprier petit à petit leur logement et prioriser leurs achats. Un joli canapé coûte 120 €, une bouilloire 9 €, un micro-ondes 20 €, une cocotte-minute en fonte 10 €… « Le panier moyen s’élève à 230 € pour une économie de près de 1 000 €, ce qui permet de réduire les dépenses contraintes et de payer d’autres charges, par exemple », partage Natalie Mayer. A ce jour, plus de 17 000 foyers – dont plus de 7 000 enfants – se sont équipés grâce à la BSE. « La BSE n’est pas un simple magasin, c’est un dispositif qui permet aux clients-bénéficiaires de retrouver autonomie et estime de soi », précise Marianne Yvon, responsable de la BSE.