C’est le cas dans le groupe Malakoff Médéric Humanis : « Le fait générateur pour que nous intervenions doit être un problème de santé, des frais ou des difficultés financières générés par la maladie, le handicap ou le décès », explique Dominique Fauque, directrice des opérations sociales.
De son côté, la MGEN (Mutuelle générale de l’Éducation nationale) peut par exemple apporter une aide exceptionnelle ou un prêt social sans intérêt à ses adhérents, en cas de difficultés financières, pour couvrir des besoins de première urgence (aide alimentaire, frais de justice, divorce etc.). Renseignez-vous auprès de votre section départementale qui organise des commissions pour étudier les demandes.
Pour les seniors
Pour prévenir la perte d’autonomie des retraités, le pôle Action Sociale de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (Cnav) peut participer au financement d’un “Plan d’actions personnalisé” (plan au long cours mettant en place diverses aides pour faciliter le maintien à domicile) ou verser une aide temporaire pour “Bien vieillir chez soi” (suite à la perte d’un proche, à la nécessité d’un déménagement, à l’entrée en maison de retraite du conjoint…). Le montant de ces aides, calculées en fonction des ressources, permet, par exemple, de payer la livraison de courses et repas à domicile, une aide administrative ou aux transports, des petits travaux d’aménagement etc.
Quant à l’Agirc-Arrco, caisse de retraite complémentaire du privé, elle accorde aussi à ses retraités de plus de 75 ans, confrontés à une difficulté passagère (handicap, maladie…) le financement ponctuel d’une aide à domicile pour le ménage, la toilette, les courses… Dans le cadre du dispositif « Sortir Plus », elle met à leur disposition un accompagnateur, véhiculé ou non, pour faire leurs courses, se promener, se rendre chez des amis… Moyennant une participation de 15 €, elle accorde aux intéressés un chéquier de 10 chèques emploi service universels de 15 € chacun. Pour un deuxième chéquier, la participation passe à 20 € et à 30 € pour le troisième.