« Ainsi, de la sortie d’école au goûter en passant par l’aide aux devoirs, notre offre est large et les tarifs adaptés aux revenus des parents, donc gratuits dans certains cas. La particularité réside aussi dans les ateliers artistiques que nous développons avec les enfants. »
Via divers supports et sur différentes thématiques, les enfants planchent sur un projet durant plusieurs semaines. Ainsi, à Môm’Pelleport (Paris 20), ils ont été sensibilisés à la protection de l’environnement et ont fabriqué des jeux en bois ; à Môm Didot (Paris 14), ils ont réfléchi, via le projet « Ma maman est pompière », aux stéréotypes liés au genre en travaillant avec une artiste féministe sur des collages ; à Nantes, ils ont réalisé un court-métrage avec les résidents d’une maison de retraite pour mettre en valeur ce qu’est un souvenir…
Modes de garde et lieux d’apprentissage
« L’objectif est qu’ils apprennent à coopérer, qu’ils créent ensemble de façon ludique et positive. Nos artistes animateurs travaillent avec eux sur le savoir-être. Mômartre, ce sont à la fois des modes de garde bien sûr, mais aussi des lieux d’apprentissage », poursuit Chantal Mainguené. « Nous essayons, toujours dans une posture de bienveillance et de non-discrimination, de les faire réfléchir à ce qui les entoure », abonde Isabel Corrales, peintre et animatrice à Môm Didot.
Et les portes de Mômatre ne sont pas ouvertes qu’aux enfants ! « Parents, habitants, associations, tout le monde est bienvenu. Nos antennes sont aussi des lieux de vie de quartier où l’on se rencontre, où l’on discute, où l’on recrée du lien social, indique Chantal Mainguené. Nous sommes ainsi en relation avec diverses structures (centres sociaux…) pour rediriger des familles rencontrant des problématiques particulières. »